Dans la vie comme dans le monde professionnel, la peur est un comportement limitant qu’il nous est parfois difficile de vaincre, et trouver un bon coach est une solution pour la dépasser. Cependant, dans la jungle des 20 000 coachs professionnels actuellement présents sur le marché, difficile de s’y retrouver. Alors, comment trouver un bon coach professionnel et quelles méthodologies adopter pour ne pas tomber sur un pseudo-coach ? Voici des éléments de réponses.
Les principes du coaching professionnel
Dans l’optique de les faire gagner en compétence, les entreprises engagent des coachs professionnels pour leurs collaborateurs. Mais cette démarche peut aussi se faire individuellement si vous souhaitez par exemple vous lancer à votre propre compte, ou que vous voulez être opérationnel pour occuper vos fonctions dans un nouveau poste. Les raisons de recourir à un bon coach professionnel sont nombreuses, toujours faut-il avoir l’œil pour le trouver. Effectivement, ce dernier doit disposer d’une expertise et d’un professionnalisme infaillibles pour vous aider à surmonter cette situation de blocage. Pour toutes ces raisons, il est essentiel de revoir la définition du coaching professionnel.
Coaching professionnel : de quoi il retourne ?
Par définition, le coaching professionnel relève de l’accompagnement d’une personne ou d’un groupe. Le but est de développer l’aptitude de chacun et l’aider à trouver la motivation et l’inspiration nécessaires pour relever des challenges qu’ils se sont eux-mêmes fixés. Dans certains cas, comme pour l’expatriation, la création d’un projet, ou l’attribution de nouvelles responsabilités, c’est l’entreprise qui fixe le défi. Pour résoudre ces problématiques relatives au travail, le coach professionnel se base sur les priorités et les propres ressources de la personne accompagnée.
C’est donc cette dernière qui détient la clé de sa réussite. Le coach, en tant qu’accompagnateur, l’invite à se poser les bonnes questions pour faire émerger d’elle-même ses propres solutions et libérer ainsi sa créativité. Dans le cadre du travail, le coaching est intéressant pour une prise en main sereine de sa carrière. Effectivement, on bénéficie, non seulement d’un regard extérieur, mais aussi d’un retour pour débloquer la situation et devenir plus autonome. Deux modalités de coaching professionnel sont possibles. Les séances peuvent se dérouler au sein même de l’entreprise, ou bien à distance.
Les bonnes pratiques pour trouver un bon coach professionnel
Les entreprises, et tout le monde d’ailleurs, ayant des besoins spécifiques, le coach professionnel à trouver doit correspondre à ces besoins. Aller sur son site, voir son parcours, éventuellement ses conférences, permettent d’avoir une idée sur le coach, avant de le contacter.
Pour trouver un bon coach professionnel, renseignez-vous sur sa formation
Demander le nombre d’heures de formation de votre futur coach est une manière d’avoir une idée sur son parcours, car ce métier n’exige pas de nombre d’heures minimum. Certaines personnes issues d’autres disciplines profitent donc de cette aubaine pour se proclamer coach après seulement 3 jours de formation. Les écoles de coaching fleurissent ici et là, mais les coaches fiables choisiront en l’occurrence des accréditations auprès de l’EMCC, la SFCoach ou l’ICF. Ce sont les associations de coaching les plus reconnues. Autre gage de fiabilité, la certification délivrée par l’Etat, enregistrée au RNCP (répertoire national des certifications professionnelles).
Le contrat de coaching : critère de choix pour trouver le bon coach professionnel
En bon professionnel, le coach doit inscrire noir sur blanc, et à l’issue d’une séance de cadrage, les engagements des deux parties prenantes, par rapport à l’intervention. Y figureront par exemple le nombre de séances, vos objectifs, etc. Profitez de cette première séance gratuite pour exposer vos attentes en termes d’accompagnement. Si vous avez encore du mal à y voir clair, un bon coach vous aidera à définir les priorités et un objectif de départ, au moyen d’outils et de techniques spécifiques.
Comment s’organisent les rencontres ? Des mises en applications ou des expériences concrètes sont-elles à prévoir à l’issue de chaque échange ? Le coach s’engage-t-il à respecter les régles de déontologie régissant sa profession ? (Ne pas coacher deux collaborateurs proches, ni pour inciter un salarié à démissionner, etc.) De votre côté, vous engagez-vous à rendre le changement possible ? Tout cela est à formaliser dans le document de contrat signé.
Trouver un coach professionnel par choix thématique et suivant vos besoins
Outre la palette d’outils qu’il prévoit d’utiliser (PNL, Gestalt, analyse transactionnelle, etc.), vous pouvez aussi lui demander s’il a des domaines de prédilection, une spécialisation. Selon que votre problématique porte sur le management d’équipe ou une reconversion professionnelle, le coach professionnel à trouver sera différent. Effectivement, vous devez le choisir selon les thématiques. Pour ce faire, vous pouvez par exemple orienter vos recherches par mot-clé, comme la prise de décision, la communication ou la confiance en soi, etc. Mais vous pouvez aussi vous faire recommander un coach qui a l’habitude de travailler sur votre thématique.
Un bon coach se fait superviser
Etant dans la relation d’aide, un bon coach connait l’importance de se faire assister par un superviseur. Dans l’idéal, un expert en psychologie est le mieux indiqué pour lui apporter les réponses aux questionnements éthiques relatifs à son métier.
Le budget et la compatibilité : des aspects à prendre en compte
Le tarif d’un coach professionnel varie beaucoup en fonction de son expérience et de sa formation. Celui-ci tarife en générale ses prestations entre 80 et 200 euros de l’heure si le particulier y va de sa poche. Mais le prix s’envole quand c’est l’entreprise qui paie les séances de coaching. Parallèlement, trouver le bon coach professionnel passe par le feeling. Effectivement, vous ne pourrez vous ouvrir complètement à cette personne que si vous êtes à l’aise avec elle. Sans cette confiance, il n’y aura pas d’avancement, faute de remise en question.
