L’art subtil de s’en foutre est un ouvrage sur le développement personnel, mais que Mark Manson a écrit à destination de ceux qui sont moins sensibles à l’idée de s’améliorer. Sur un style plutôt familier, l’auteur véhicule des idées allant à l’encontre de l’exploitation de son potentiel ou de l’amélioration de soi.
Parmi elles, impossible de ne pas avoir sa part de souffrance ici-bas. Mais également que le bonheur est une utopie, ou encore que nous sommes loin d’être des personnes extraordinaires… Alors, que penser de ce livre ? Y a-t-il des leçons que l’on puisse en tirer ? Voyons cela tout de suite.
L’art subtil de s’en foutre : qui est son auteur Mark Manson ?
En écrivant ce livre, Mark Manson a souhaité apporter sa pierre à l’édifice pour nous aider à devenir nous-mêmes. Auteur de blog suivi par plus de 2 millions de lecteurs, il écrit sur des thématiques complexes basées sur des aspirations délirantes.
Ses livres s’articulent souvent autour des systèmes de valeurs, de l’intelligence émotionnelle, du sens de la vie et aussi du développement personnel. Dans L’art subtil de s’en foutre, Mark Manson nous fait part de sa sagesse pratique comme le fait d’être honnêtes avec nous-mêmes, comme quand tout va de travers et qu’il faut faire avec.
Dans L’art subtil de s’en foutre, Mark Manson nous invite à trouver nos propres valeurs
Si pour la société moderne, réussir veut dire avoir son diplôme, obtenir son permis, avoir une belle voiture, une belle maison, se marier et avoir des enfants… Mark Manson nous fait prendre conscience que ce sont des valeurs qui nous ont été imposées comme des modèles de réussite. Ce ne sont pas forcément nos valeurs à nous.
À force de courir après celles-ci, nous passons à côté des nôtres, de valeurs. Ce livre souligne l’importance de définir ses propres valeurs. Celles qui nous importent réellement et nous animent, et non celles dictées par le système et qui sont communément admises. Il y a autant de définitions de valeur qu’il y a d’individus dans le monde. Consciemment ou pas, ce sont nos valeurs qui dictent nos actions, nos pensées et qui influent sur notre état d’esprit. Bonnes ou mauvaises, c’est à nous de nous interroger là-dessus et de les reconsidérer au besoin.
Prenons la responsabilité de nos pensées et de nos réactions
Dans L’art subtil de s’en foutre, Mark Manson met l’accent sur le fait que nous avons une mainmise sur la manière dont nous devons réagir à certaines situations. Ce, en dépit du fait que nous ne maîtrisons pas forcément tout ce qui arrive. Selon l’auteur, la responsabilité de ce qui nous arrive du dehors nous revient. De même que nous sommes responsables de ce qui se produit dans notre for intérieur. Les Pensées pour moi-même de Marc Aurèle rejoint d’ailleurs cette idée selon laquelle, nous sommes responsables de notre vie.
Il peut nous arriver tout un tas de choses, pas des plus réjouissantes comme un cambriolage, un licenciement… Evidemment, tout cela n’est pas de notre faute. Cependant, l’attitude que nous allons adopter face à une situation difficile (aller de l’avant et trouver un autre emploi, ou mieux sécuriser notre maison…) nous incombe. Si nous ne nous prenons pas en main, personne ne le fera à notre place.
Comme on peut avoir des expériences positives, on peut aussi en avoir de mauvaises
Pour abonder dans le sens du développement personnel, nous cherchons toujours des expériences positives. Sans détour, Mel Robbins ose affirmer que « la motivation, c’est de la merde. » Pourquoi attendre d’être motivé pour agir alors que c’est en agissant que notre motivation tend à s’enclencher ? Mais encore, que nous sommes plus enclins à passer à l’action après une passe difficile faite de souffrance et de douleur.
Nous devons parfois nous faire violence. Le fait est qu’on nous a longtemps fait croire que la meilleure manière d’atteindre nos objectifs est seulement d’avoir de la motivation. S’il s’agit d’un mythe pour l’auteur de L’art subtil de s’en foutre Mark Manson , on peut aussi relier cette affirmation à celle qui dit que nous devons toujours fuir les ondes négatives et ne nous nourrir que d’expériences positives.
Mais selon notre auteur, cette croyance peut nous mener à l’échec, vu qu’en tant qu’êtres humains, nous sommes condamnés à vivre une vie plus compliquée à un moment donné. Plutôt que de fuir ce type d’expériences, il nous recommande plutôt de les accepter. Dans L’art subtil de s’en foutre, Mark Manson nous apprend ainsi à savoir tirer profit de nos difficultés, comme peut par exemple l’être le stress avant de parler devant un public.