Si, passionné et féru d’histoire, votre rêve est de travailler comme généalogiste, vous voulez assurément connaître les études pour le devenir. La généalogie gagne progressivement en popularité du fait de la nécessité des recherches successorales, du boom des familles recomposées, d’une volonté d’élucider les mystères au sein des familles, etc.
Un chercheur en généalogie, expert en recherche d’archives ou en enquête en vue d’une succession, est souvent missionné pour identifier un héritier. Également sollicité pour renouer des liens familiaux, même éloignés. il est chargé de retrouver d’anciens documents… Dans ces cadres, il est parfois amené à voyager. Quelques fois à l’étranger.
En quoi consiste le métier d’un généalogiste ?
Un généalogiste peut plonger dans l’histoire familiale en vue d’effectuer une recherche à la demande d’un de ses membres. Il est aussi dans son rôle de reconstituer l’histoire d’une propriété. Une autre finalité de ses travaux de recherche est de mettre la main sur le propriétaire d’une maison laissée à l’abandon, etc. Sinon, des tiers font appel à lui pour construire l’arbre généalogique familial.
Ses prestations peuvent consister à retrouver des parents ou cousins à l’autre bout du monde, des dossiers anciens, aider une famille à comprendre l’origine d’une maladie génétique… Se conformant à la demande de son client, il établit un contrat convenant de la portée des recherches, de son salaire, des quêtes à réaliser…
Dans sa fonction, le généalogiste dispose de plusieurs moyens à mettre en œuvre tels que des sites spécialisés, des documents officiels se trouvant dans des salles d’archives des communes, des départements, dans des organismes médicaux, scolaires, militaires ou fiscaux. Il peut aussi travailler à partir des coupures de journaux, des lettres, des photos et peut mener des enquêtes auprès de l’entourage de la famille ou du voisinage…
Assurer les droits successoraux de son/ses client(s)
Souvent mandaté par un notaire pour des questions de succession, le généalogiste successoral est engagé pour retrouver un héritier. Toute personne qui a un intérêt direct à agir peut aussi le charger de conforter un lien de parenté. À savoir qu’un généalogiste ayant localisé un héritier est habilité à représenter ses droits.
Devenir généalogiste pour travailler à son compte ou en équipe
En fonction de sa spécialité, cet enquêteur travaille seul, dans un cabinet dédié constitué de plusieurs professionnels ou bien dans une étude de notaire. Ses compétences sont plébiscitées par ce dernier lorsqu’il y a des héritiers à retrouver ou bien lorsqu’il faut s’assurer des dévolutions successorales, souvent complexifiées par les transformations familiales, les changements de résidence et les expatriations.
Les généalogistes sont mandatés par diverses entités comme les sociétés d’assurance afin qu’ils identifient des bénéficiaires d’assurance. Des banques les emploient en cas de comptes inactifs. Des mairies font appel à eux pour résoudre des cas de maisons abandonnées… En revanche, ce sont essentiellement les particuliers souhaitant enquêter sur leurs ancêtres qui embauchent les généalogistes familiaux.
Devenir généalogiste : quelles sont les compétences à avoir ?
Le métier de généalogiste fait appel à un certain nombre de compétences. En premier, il faut une méthodologie d’enquête foncière et généalogique visant à simplifier le triage d’informations, le recoupement des sources et les vérifications qui limitent les marges d’erreur. Ayant des points communs avec le journaliste, le généalogiste doit connaître les centres d’archives de toutes sortes (militaire, locaux, scolaires, médicaux…)
Quand l’enquête est bouclée, l’enquêteur doit aussi être en mesure de restituer le dénouement et de faire un rapport complet. Celui-ci peut être présenté sous forme d’arbre généalogique ou rédigé. Des compétences rédactionnelles sont de ce fait requises. Il incombe au généalogiste de dresser un contrat de révélation d’hérédité, de créer des titres de propriété immobilière ou un certificat de dévolution successorale. Tout cela implique de bonnes connaissances juridiques.
Le métier de généalogiste demande des connaissances variées
Suivant les circonstances, le généalogiste peut être amené à décrypter des documents très anciens écrits en latin ou dans une langue étrangère. Ce qui suppose une bonne notion en paléographie. Des compétences en armoiries et en blasons (l’héraldique) et en noms propres (l’anthroponymie) sont aussi de précieux atouts. Par ailleurs, l’histoire s’avère être une discipline recherchée dans le cadre des recherches généalogiques. Le généalogiste successoral doit idéalement avoir effectué des études en droit.
Devenir généalogiste en se formant en interne
Se former à la profession de généalogiste apporte de la crédibilité en plus de renforcer les compétences nécessaires dans cette branche. Toutefois, à cause de la rareté des formations, les professionnels de la généalogie se tournent pour la plupart vers les cabinets spécialisés pour se former sur le tas.
Alors que les historiens se voient affectés aux investigations, les généalogistes juristes, qui sont aussi des représentants d’héritiers, prennent part au règlement des successions. Ces rôles sont joués par la même personne au sein des petites structures. Ces dernières années ont vu apparaître des formations dédiées à la généalogie grâce auxquelles, les intéressés peuvent aller jusqu’au bac +3.
Quelles études post bac faire précisément pour devenir généalogiste ?
Vous aimez explorer les archives, créer des arbres généalogiques et mener des enquêtes ? Votre projet professionnel consiste à devenir généalogiste ? Il vous faut suivre une formation de généalogiste. Plusieurs diplômes permettent de pratiquer cette activité pour en faire sa profession.
À savoir, un diplôme universitaire en généalogie et histoire des familles. Le DU Installation du généalogiste professionnel mêlant formation théorique et pratique, mais aussi méthodologique, aide à maîtriser les différentes notions à l’exercice de cette activité. Les DU approfondissement en généalogie et DU histoire et généalogie familiales constituent d’autres possibilités.
Devenir généalogiste : effectuer des études pour un DU Généalogie et histoire de familles
Ce diplôme universitaire est attribué par l’université de Nîmes. Il est accessible aux titulaires d’une deuxième année de licence Histoire et droit. Après examen de leur dossier scolaire et de leur lettre de motivation, 30 étudiants font l’objet d’une sélection. Les formats des cours se déclinent en présentiel et à distance. Les enseignements compris dans cette année de formation sont le droit, le latin, l’histoire française contemporaine, la paléographie, ainsi que d’autres sciences historiques. L’héraldique et l’anthroponymie font aussi partie intégrante des cursus. Par ailleurs, ces derniers intègrent une formation à la recherche en archives. Vous y apprenez l’investigation généalogique sur un tiers ou une famille.
Faire un DU Histoire et généalogie familiale pour devenir généalogiste
C’est auprès de l’université du Mans que vous pouvez obtenir ce diplôme. Si vous avez une licence en histoire, en géographie ou en droit, l’inscription à ce cursus vous est ouverte. Cette formation s’adresse néanmoins à un panel large de public tel que des étudiants en formation initiale ou des personnes en activité. Pratiques, les études se réalisent intégralement à distance, vous évitant de déménager ou d’arrêter votre activité en cours.
À noter que ce cursus de formation est supervisé par des enseignants-chercheurs en histoire et géographie. Il vous forme aux méthodes historiques et scientifiques, mais permet aussi d’approfondir le volet archéologique. Au cours de l’apprentissage, vous avez l’occasion d’étoffer vos connaissances archivistiques. L’apprentissage inclut le décryptage des documents anciens en latin ou en vieux français.
Tout en acquérant des connaissances en héraldique, vous apprenez à écrire l’histoire d’une propriété et d’une famille, vous apprenez à cartographier les informations généalogiques. Un projet encadré par un tuteur (un professionnel du métier) et ayant pour nature une monographie familiale valide la formation.
Devenir généalogiste en faisant des études à l’IEFGP/Sup
L’IEFGP/Sup de Droit qui a vu le jour en 2011 propose un Bachelor Activités Juridiques, métiers du notariat, de la généalogie et de la gestion de patrimoine. Cette structure d’enseignement bénéficie de l’appui de la Chambre des généalogistes professionnels. Les formations, accessibles aux détenteurs d’un BTS notariat, d’une licence 2 en droit, d’un DUT Carrières juridiques, vous sont prodiguées en alternance, à distance ou sur les lieux, à Auch et à Narbonne.
En termes de spécialisation, vous devez opter pour 2 matières entre la fiscalité et la rédaction d’actes, déontologie et responsabilité des notaires ; droit en patrimoine familial, construction, immobilier, urbanisme ; droit des sociétés et fonds de commerce, baux commerciaux ; utilisation d’outils dans les archives, la communication avec la clientèle, l’informatique et l’anglais.
Le saviez-vous ?
Devenir généalogiste représente parfois un métier risqué dans la mesure où ce spécialiste ne perçoit pas de rémunérations (de l’ordre de 15 à 45% de l’héritage des héritiers) avant d’aboutir à ses recherches. Dans le cas où il n’a aucune information probante sur un successeur, les frais engagés pour les recherches sont à la charge du professionnel. Il se peut qu’il ne parvienne à aucun résultat du tout et cela constitue un risque à encourir.
Conclusion
On dénombre environ une soixantaine d’études et cabinets de généalogie. Parmi les plus éminents figurent ADD Associés, Coutot-Roehrig, et Archives généalogiques Andriveau. Par ailleurs, à peu près 650 généalogistes possèdent la carte professionnelle. Néanmoins, cela n’empêche pas bon nombre de pratiquants, surtout des généalogistes familiaux, d’exercer sans la détenir.
L’accompagnement d’un coach en orientation vous donne la possibilité de connaître tous les secteurs et domaines d’activité, ainsi que les nouveaux métiers en adéquation avec votre personnalité et vos compétences. En plus de vous guider dans votre orientation, le coaching vous apprend à prendre des décisions éclairées quand vous vous demandez quelles filières choisir au lycée. Un accompagnement personnalisé vous aide à élaborer un plan d’action pertinent en vue d’exercer le métier que vous désirez.
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