Bien que le burn-out ou l’épuisement professionnel touche de plus en plus de salariés, on l’associe davantage à certains métiers qu’à d’autres. Les plus concernés sont ainsi les avocats, mais aussi les professionnels de la santé et les entrepreneurs. Mais ce mal du siècle n’épargne en réalité aucune profession. Ce qui est encore plus étonnant, c’est que des situations normalement positives peuvent être à l’origine d’un burn-out. Effectivement, un événement comme une naissance est considéré comme un facteur de risque.
L’épuisement professionnel n’entame pas seulement la satisfaction au travail. Le stress qu’il génère impacte négativement la qualité de vie dans sa généralité. Ce qui est fortement à craindre, c’est que le burn-out peut avoir des répercussions sur la santé. En effet, il a été établi, grâce aux études, que le stress professionnel excessif accroît le risque de développer des maladies cardiaques. il est susceptible de causer des accidents vasculaires cérébraux et favorise le cancer. Dans ce dossier, vous apprendrez à en déceler les premiers symptômes pour renverser rapidement la vapeur. Mais auparavant.
Quelle définition donner à l’épuisement professionnel ?
Les conditions et l’organisation au travail jouent sur la prévalence grandissante des facteurs de risque du syndrome d’épuisement professionnel, lequel nuit grandement à la santé physique et mentale des salariés d’aujourd’hui.
Les risques psychosociaux sont le plus souvent les résultats d’un stress chronique rencontré dans le milieu du travail. L’évolution de ces risques progresse d’autant plus rapidement chez les sujets exposés aux conditions de travail, sources de frustrations ou de démotivation. Quand les situations de travail demandent un investissement émotionnel prolongé, il en découle un état de fatigue mentale, physique et émotionnelle. Mais le burn-out peut aussi être la conséquence d’autres circonstances causant la souffrance au travail.
Épuisement professionnel : quels sont les signes à surveiller ?
Une situation, lorsqu’elle devient trop préoccupante ou à l’origine d’une tension provoque un panel de symptômes. Les migraines inexpliquées, les troubles du sommeil et gastro-intestinaux sont ceux qui devraient alerter en premier. Le sujet peut aussi être en proie à l’irritabilité et développer une certaine impatience à l’égard des autres collaborateurs. Il peut se comporter de la même manière avec les clients de l’entreprise.
La personne touchée par l’épuisement professionnel affichera un manque évident d’énergie. Elle peut aussi faire preuve de désespoir ou avoir un comportement apathique. À ces troubles comportementaux peuvent s’ajouter le manque d’attention et la distraction. Son appétit change, conduisant à une suralimentation ou une sous-alimentation.
Des changements de comportements au travail
Les changements observés s’étendent jusque dans ses manières de travailler. Souvent, la personne souffrant d’un épuisement professionnel n’est plus en mesure de respecter ses délais qu’à l’époque où elle n’était pas stressée. Son travail lui procure moins de satisfaction, voire aucune. Par ailleurs, les manifestations d’un burn-out peuvent être d’ordre émotionnel à l’instar d’une anxiété prononcée, des tensions des muscles diffuses, une humeur triste ou irritable due à l’hypersensibilité ou au contraire, une absence totale d’émotion.
Parallèlement, elle peut faire face à des manifestations cognitives telles que des trous de mémoire fréquents, etc. Une fatigue professionnelle chronique peut lui faire douter de ses compétences personnelles. Elle peut conduire à l’agressivité et à la violence, parfois à l’isolement social et au repli sur soi. Le sujet aura tendance à manifester de l’hostilité vis-à-vis de ses collaborateurs et à succomber à l’addiction.
Les solutions pour éviter l’épuisement professionnel
L’épuisement professionnel, on peut y remédier. Voici quelques pistes pour le briser.
Réduire, voire supprimer les facteurs de risque.
Cela relève, entre autres, des surcharges de travail, des objectifs irréalistes, de la confrontation aux souffrances et à la mort. Ce dernier cas de figure touche surtout les métiers de la médecine. En outre, la hiérarchie devra accorder davantage d’autonomie aux travailleurs quant à la marge de manœuvre.
Une manière efficace d’éviter le burn-out est aussi d’améliorer les relations dans le travail en éliminant les conflits entre le personnel. Par ailleurs, il convient de repenser un management délétère. Les employés ne devraient jamais être confrontés à des injonctions contradictoires ni avoir un sentiment d’insécurité à l’égard de leur emploi.
Équilibrer travail et vie professionnelle
Il est important de s’accorder de vraies pauses si on veut éviter l’épuisement professionnel. L’employeur est tenu d’alléger les charges de travail des collaborateurs. Dans la mesure du possible, adopter un horaire de travail flexible. Cette option s’applique notamment aux travailleurs à la maison.
La santé doit primer. Cela passe par une alimentation équilibrée et une pratique régulière d’activités physiques. En tenant en compte ces quelques points, on peut également réduire les risques d’épuisement professionnel. Rendre le travail passionnant est un défi parfaitement réalisable. Naturellement, un stress extrême peut nécessiter l’aide d’un professionnel.
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