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Comment devenir coach : du rêve à la réalité

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De nombreuses personnes aspirent à devenir coach dans la perspective de changer de profession. Une excellente motivation, pour peu qu’elle ne vise pas à faire table rase d’un passé inconfortable, utile pour servir de base au potentiel d’un bon coach. Bon nombre de candidats au coaching choisissent aussi cette carrière pour ajouter une corde à leur arc.

A savoir développer leur compétence en communication, ainsi que leur professionnalisme en tant que managers, entrepreneurs ou formateurs, etc. Effectivement, étant basé sur le dialogue et la capacité d’écoute, le coaching permet d’acquérir une posture originale dans l’exercice de ces métiers. Néanmoins, il n’est pas rare de voir des personnes voulant devenir coach pour les mauvaises raisons.

Les mauvaises raisons pour devenir coach

Globalement, deux raisons poussent les candidats à devenir coach. D’abord pour se reconvertir professionnellement, mais aussi dans le but de booster une carrière sans avoir à en changer. Bien que les outils du coaching sont exploitables dans tout autre métier de communication, être un excellent coach implique un engagement total dans ce métier.

Devenir coach pour être riche

Dans l’espoir de faire fortune, certaines personnes souhaitent à tout prix devenir coach. Ce qu’elles doivent savoir, c’est qu’il faut du temps pour bâtir une carrière dans le coaching et gagner en crédibilité. Elles doivent ainsi savoir recadrer leurs attentes, et ne pas idéaliser ce projet, au risque d’en faire un échec et capituler au bout de quelques mois, si les résultats financiers se font attendre.

Comme pour toute profession, le coaching implique une formation qualitative et un investissement personnel. Le succès sera au rendez-vous, seulement avec une persévérance infaillible et des efforts soutenus.

Devenir coach pour plus d’indépendance

On peut aussi vouloir devenir coach pour satisfaire un désir d’indépendance. Effectivement, on travaille en réseau et à son compte en étant coach de vie. Mais là encore, il peut y avoir désillusion dans la mesure où beaucoup de coachs exercent en sous-traitance pour le compte de plusieurs cabinets.

Certains n’ont même qu’une seule entreprise cliente, avec laquelle ils entretiennent un lien de subordination assimilable à celui d’un salarié. Une approche utile en attendant d’avoir un réseau de clients plus élargi. Pour acquérir une vraie autonomie, un coach doit savoir gérer l’aspect commercial et marketing de son business, en tant qu’entrepreneur individuel. Il doit aussi pouvoir tenir un œil sur sa comptabilité, tout en continuant à se former.

En quoi doit consister la formation initiale pour devenir coach ?

Alors même que le coaching a une définition différente des approches psychologiques et de conseil, certaines personnes ayant suivi des formations foncièrement basées sur ces notions se disent coachs. Ce qui ne fait qu’ajouter de la confusion à celle déjà répandue à ce sujet. Une des raisons qui font que la question de la formation pour devenir coach est cruciale.

Le coaching : au-delà des connaissances générales

En effet, loin d’être des connaissances générales, les compétences en coaching ne s’acquièrent pas par la lecture de quelques livres, ni au fait d’assister à des conférences. Bien qu’il soit essentiel d’avoir des notions théoriques sur le sujet, la meilleure façon de les maîtriser reste encore les ateliers de rodage, ponctués de pratiques sur terrain.

Une formation initiale se doit ainsi d’être plus axée sur la pratique. Si certaines institutions proposent quelques mois, voire quelques heures de formation pour devenir coach, il ne faut pas moins de 3000 heures sur terrain pour être un coach professionnel convaincant.

Le choix de l’école et de l’enseignant

Par ailleurs, il est important de bien choisir son école et de bien s’informer sur le cursus, car celui-ci peut être plus généraliste ou entièrement théorique. Dans certains cas, le cursus inclut aussi une approche psychologique spécifique et déploie certaines techniques de développement personnel. Pour intégrer la meilleure école, il est souvent préférable de se renseigner sur plusieurs avant d’en choisir une, suivant son intuition.

Autre point important, un coach débutant doit aussi se perfectionner en se mettant en situation de supervision. Certaines institutions usent parfois de la notoriété d’une figure connue dans leur stratégie marketing, sans que les cours ne soient dispensés par cette dernière. Une question qui a le mérite d’être claire avant de faire son choix, car pour pouvoir transmettre la même possibilité de transformation, l’enseignant doit avant tout disposer d’une certaine compétence et surtout, de l’expérience.

Devenir coach : quels diplômes et quelles certifications ?

Au vu de la profusion des formations dites certifiantes ou diplômantes, les aspirants coachs peuvent vite se perdre. Le tout est de savoir discerner celles ayant une réelle valeur, à celles qui n’en ont pas.

Facilement accessibles, ces dernières valident surtout le cursus prodigué au lieu de valider les compétences acquises. En effet, les associations qui valident leurs fondateurs, leurs écoles et leurs formations, ainsi que les écoles qui s’auto valident à travers la distribution de certificats à l’issue du cursus suivi chez elles se constituent à la fois juges et parties prenantes.

De nombreux coachs débutants se laissent souvent avoir par de telles manipulations. Mais les diplômes qui ont une réelle valeur sont, à l’image du permis de conduire ou du baccalauréat, les certifications et diplômes délivrés par des organismes indépendants, suite à des examens préparés par leurs soins. Ils sont ainsi à privilégier, car ils apportent une réelle plus-value au futur coach et à sa clientèle.

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