À travers le Deep Work, Cal Newport nous recommande beaucoup d’idées à intégrer dans notre quotidien afin d’augmenter notre productivité. Dans un monde moderne où la distraction règne en maître, il peut en effet être difficile de se concentrer.
Préambules
Avec les corvées vitales comme la lessive ou le nettoyage qui attendent d’être faites, nous avons parfois l’impression de nous noyer sous des tâches que l’on souhaite accomplir sans que nous ne disposions réellement d’assez de temps pour les faire. Il ne fait aucun doute qu’un système bien pensé est indispensable pour nous mettre dans le bon état d’esprit.
C’est dans cette optique qu’à travers Deep work, Cal Newport a mis au point un certain nombre d’astuces qui nous permettraient d’entrer dans un état de flux, en ayant le temps et l’espace nécessaires pour que les choses puissent s’accomplir. En réalité, c’est le commencement qui est le plus dur.
Qu’est-ce que le Deep Work selon Cal Newport ?
Le deep work est une technique d’optimisation de rendement rendu populaire par Cal Newport. Le terme signifiant littéralement « travail profond », est défini comme la capacité à se focaliser sur une tâche difficile, sans se laisser distraire. Cal Newport associe même la notion de deep work à une compétence permettant d’avoir le contrôle sur des informations complexes pour amener des résultats en un minimum de temps. Il est ainsi tout le contraire du Shallow Work qui signifie « travail de surface ».
Ce dernier rassemble toutes les tâches exigeant peu d’attention et apportant peu de valeur. Ce peut être la rédaction de mails, la mise en forme de documents, etc. Par opposition au Shallow work, le deep work s’associe à des projets de forte valeur ajoutée, impactant positivement la vie de celui qui le réalise et celle de son environnement.
Mobilisant beaucoup d’effort et de concentration, le deep work est une méthode de travail peu appréciée par les gens. Mais si ceux-ci tendent à préférer réaliser beaucoup de travail de surface, Cal Newton nous fait clairement savoir qu’il y a un gouffre entre paraître productif et être productif.
Selon Cal Newport, le Deep work est important pour le rendement
Dans son livre Deep work, Cal Newton a l’ultime conviction que la concentration est le nouveau QI. Pour l’économie, c’est assurément une qualité utile et incontournable. La différence est que la concentration peut se travailler, à l’opposé du QI.
Il est donc tout à fait possible de l’améliorer moyennant de la pratique. Cette capacité à se concentrer d’une manière intense sur son travail est avantageuse à plus d’un titre.
La satisfaction du travail bien fait
D’abord, parce que c’est l’assurance d’un travail qualitatif. Et pour cause, le temps qu’on est prêt à allouer à une tâche en particulier influe immanquablement sur la qualité de celle-ci. Tout comme notre volonté de nous concentrer intensément dessus.
Les erreurs diminuent
Le risque d’erreur diminue grandement à mesure que nous investissons exclusivement notre attention sur un travail. Comme le dit aussi Chris Voss dans Ne coupez jamais la poire en deux, l’attention et la concentration devraient toujours être le centre de nos actions.
Une réflexion accrue qui démultiplie notre créativité
En parallèle, cela nous permet d’y réfléchir d’une façon optimale. En nous laissant l’occasion d’explorer le sujet plus en profondeur, notre créativité est décuplée.
Nous avons moins de résidu d’attention
Selon Cal Newton, le Deep work a pour effet de limiter grandement le résidu d’attention. C’est quand nous passons d’une tâche à une autre et que notre esprit ne peut s’empêcher de repenser à cette première tâche. Ce qui n’a rien de dramatique en soi.
Sauf que le résidu d’attention va nous empêcher de nous adonner pleinement à la nouvelle tâche. Si ce phénomène est inévitable selon Cal Newton, le Deep work permet de l’éviter, ou du moins le restreindre. Comment ? En raccourcissant la transition entre deux tâches, nous allons mettre moins de temps à réaliser nos projets.
D’après Cal Newton, le deep work est source de bonheur
Le fait de nous concentrer intensément sur une tâche en particulier est un bon moyen d’atteindre ce qu’on appelle l’état de flow mais aussi d’atteindre l’excellence. En effectuant un travail de valeur, le corps et l’esprit sont volontairement poussés jusqu’à leurs limites. C’est ainsi que le deep work nous rend heureux.
Les types de Deep work selon Cal Newton
Il en existe 4, chacun s’adaptant à nos manières de travailler et à notre mode de vie en général.
- Le deep work qui implique de se couper de toutes distractions tel un moine.
- Le deep work relayant les tâches qui demandent beaucoup de concentration et celles moins challengeantes sur le plan cognitif.
- Le deep work habituel et automatique, à des heures précises de la journée.
- Et le deep work journalistique, reposant sur la capacité à se concentrer rapidement et intensément sur un sujet pour en ressortir afin de s’appliquer à d’autres tâches.
Cal Newport souligne que le Deep work demande de l’entraînement. Une manière de bien l’appliquer est de focaliser notre attention sur des tâches restreintes sur lesquelles nous désirons nous atteler en premier.