Quand il s’agit de se préparer à un executive coaching, le service RH de l’entreprise, aussi bien que le cadre coaché et le coach ont tous un rôle à jouer. L’implication de chacune de cette partie tripartite est essentielle afin d’en démultiplier l’impact. En effet, le coaching en entreprise concerne trois entités. L’organisation mandataire, la personne qui a besoin d’accompagnement et le coach.
Se préparer à un executive coaching du côté du DRH
Le DRH a sa propre stratégie de développement et de gestion des talents. Sa décision se base de manière générale sur ses besoins. Pour bien se préparer à l’executive coaching, ce service va en premier se pencher sur cette question de besoin. Ensuite, lorsqu’elles investissent dans un executive coaching, les entreprises le font dans l’objectif de pousser encore plus loin les performances de leurs dirigeants les plus précieux.
Le DRH va ainsi réfléchir au moyen d’aider le collaborateur à trouver des solutions pour faire face à certaines difficultés, pour une prise de poste, un changement… À chaque projet ou situation correspond un type de coaching. Va-t-il plutôt recourir à un executive coaching individuel ou un coaching d’équipe ? Etc. Avant de signer un contrat encadrant la collaboration avec un executive coach, le DRH va également préciser la modalité du coaching (en présentiel ou en ligne), la durée et les fréquences, voire le prix.
Se préparer à un executive coaching du côté du cadre coaché
À l’intention du manager ou du dirigeant qui va bénéficier de ce coaching professionnel, il existe aussi une meilleure façon de se préparer. La considération de plusieurs points clés permet de tirer le meilleur parti de l’accompagnement. Le client a charge de la mise en place d’actions efficientes glanées lors des séances. Aussi, tenir un journal peut être utile durant et après le coaching. Voici les points auxquels vous devez réfléchir au préalable de la rencontre.
Clarifiez la raison de l’accompagnement
Une personne qui ne change pas n’a tout simplement pas d’objectifs précis. En conséquence, elle ne sait pas quelles actions mener. Demandez-vous dans quel but précis vous vous faites coacher. Est-ce pour vous aider à apprendre quelque chose ? À prouver quelque chose ? À améliorer quelque chose ? Visionnez ce que vous voulez être en mesure de mieux faire ou le comportement dont vous voulez vous débarrasser. Cernez les difficultés que vous rencontrez au quotidien et réfléchissez aux actions possibles susceptibles de vous rendre plus efficace.
S’ouvrir à de nouvelles perspectives
Votre coach et vous aurez certainement des visions des choses différentes. Et c’est tant mieux ! Malgré l’inconfort que vous pouvez ressentir, creusez davantage.
Préparez-vous à vous engager
Se contenter de participer ne suffit pas pour bénéficier de tout ce qu’un executive coaching peut vous apporter. Dans cette relation, on obtient ce qu’on y met. Engagez-vous en écoutant les retours d’information du coach et n’hésitez pas à en offrir. C’est bien de participer aux séances et de se prêter aux jeux de rôle mis en œuvre par le coach de dirigeant. Mais c’est encore mieux de s’engager à les mettre en pratique.
Comment se préparer à un executive coaching quand on est coach ?
Le coaching n’est pas normatif. Pour être efficace, cette relation se développe à partir du dialogue. Une session de cadrage doit avoir lieu entre coaché, coach et manager pour voir ensemble de façon claire et explicite les buts précis que l’on attend du coaching. C’est aussi durant cette étape que le cadre de l’accompagnement, son contenu, le nombre de séances et leur durée sont déterminés.
Consacrez la première séance pour un diagnostic. Faites état des lieux de la situation de l’entreprise et du coaché. Vous pouvez vous servir de la méthode QQOQC pour vous positionner. « Êtes-vous certain(e) de vouloir réussir ? » ; « Qu’est-ce qui a aujourd’hui de l’importance à vos yeux ? » ; « Qu’attendez-vous de ses séances de coaching » ; « Que voulez-vous faire ? » « Combien de temps voulez-vous vous accorder pour atteindre vos objectifs » ; « Que gagnez-vous réellement à changer ? » Ce sont autant d’exemples de questions que vous pouvez poser au client.
Pour la suite
Cette séance de prise de contact peut continuer avec une session de travail d’une à deux heures. Notez que les séances de coaching doivent idéalement être espacées d’une à deux semaines. Cela laisse assez de temps au client pour assimiler et vous donne l’occasion de réfléchir sur les solutions à mettre en œuvre pour l’atteinte des objectifs.
Avant toute décision, vous devez aussi vous donner le temps d’étudier la viabilité des solutions et réfléchir aux inconvénients et aux avantages de chaque option. À chaque séance, évaluez le progrès du client et mettez en place de nouvelles actions. Enfin, notez qu’à la fin de l’executive coaching, vous devez procéder à une séance de bouclage puis à une évaluation des résultats.